Quelques portraits des signataires

Quelques portraits de signataires

Sylvie

Ce que je suis ou qui je suis n’a pas tant d’importance, je suis là, c’est ce qui compte. Je suis comme vous, je trouve que les idéaux volent bas et que les idées larges ne prennent pas beaucoup de place. Je suis comme vous, je n’y crois plus mais je veux bien essayer de faire encore un truc, un dernier avec vous autres. Je suis comme vous, droite, gauche, centre, extrême en tous genres, écolo… c’est le bordel et ça fait pas envie. Comme vous, j’ai dans le cœur des personnes que j’aimerais emmener vivre au paradis, des enfants, des parents, des amis. On a tous envie que ce soit mieux pour les autres. Comme vous, je suis là pour les mêmes raisons que vous. J’aimerais comme vous que toi, moi, nous, formerons LE On qui changera la donne… Alors, voilà, JE SUIS LÀ ! Ps: Je ne suis pas pour un candidat unique, je souhaite une liste sans tête. 

Denis – 62 ans – Retraité de la Fonction Publique Territoriale

J’étais adhérent au Pcf depuis 45 ans lorsque cette initiative a pris corps, fin 2020/début 2021, mais en profond désaccord avec la conception, très archaïque selon moi, qui domine encore en son sein comme au sein de toutes les organisations classées à gauche, d’une fonction plaçant les partis en surplomb des citoyens. Je ne le suis plus en ce début d’année 2022.

Dans le contexte de 2022, opposer l’intérêt légitime d’exposer ses analyses et propositions partisanes, à l’intérêt de permettre aux citoyens qui veulent échapper au piège mortifère d’un duel Macron/Le Pen de se réunir électoralement malgré toutes les différences de vues qu’ils peuvent avoir, cela me paraît d’une grave irresponsabilité, d’une grande étroitesse et d’un incroyable manque de confiance dans les capacités des gens. Force est de constater que la politique est une chose trop sérieuse pour ne pas la libérer de logiques boutiquières et de contingences institutionnelles auxquelles les organisations politiques, dont le rôle est essentiel, se (nous) soumettent.

Yoann, 23 ans, Ingénieur en automatique

J’ai commencé à m’intéresser à la politique au moment de l’élection présidentielle de 2017. Sans être membre ou militant, j’ai fait campagne autour de moi pour La France Insoumise, car je considérais que c’était le seul parti de gauche susceptible de l’emporter. Quatre ans après, je suis fatigué du gouvernement, de la qualité des “débats” qui nous sont proposés, de la perspective d’un second tour déjà joué à cause de mécanismes de partis… Alors si les partis traditionnels de gauche ne permettent pas de retranscrire des idées majoritaires dans le pays, sur la question sociale, environnementale, ou économique, il faut que nous fassions quelque chose. C’est pour cela que je rejoins cette initiative citoyenne.

Guy, 62 ans, Comédien

Proche de beaucoup d’idées développées par certaines organisations de gauche (PC, LFI, Partis écologistes de gauche), mais ne militant dans aucun de ces partis, tout en ayant beaucoup de respect pour leurs militants. J’essaie de vivre au jour le jour en cohérence avec ces idées. Je bats le pavé depuis 40 ans pour crier ma colère et mon indignation devant les injustices, les attaques aux droits humains et sociaux, les discriminations et la guerre.Je rêve d’un monde plus juste, plus égalitaire dans lequel je n’aurais pas honte de vivre confortablement quand d’autres de plus en plus nombreux connaissent la pauvreté matérielle et culturelle.J’en ai assez de ces dirigeants cyniques, élus par de moins en moins d’électeurs, qui nous méprisent, nous simples citoyens, et nous envoient une police de plus en plus violente et répressive comme seule réponse à nos manifestations. Cette initiative citoyenne à laquelle je participe me redonne l’espoir et le goût du débat démocratique.

Charlotte, 29 ans, graphiste infographiste autodidacte et intermittente transport scolaire

Je n’ai jamais vraiment été intéressée par la politique et pour cause, les choix ouverts ne m’ont jamais semblé satisfaisants. L’idée de choisir entre 2 candidats, ou même listes, qui n’ont pour objectif que de satisfaire leurs électorats respectifs ne m’a jamais semblé être en accord avec ma vision de la gouvernance d’un pays (ni d’une ville, d’un département ou d’une région d’ailleurs). Aussi, l’opportunité d’enfin faire primer l’intérêt général m’a poussée à m’engager, pour la première fois, avec cette initiative citoyenne.

Pierre, 61 ans, retraité

J’ai été militant communiste jusqu’à 35 ans avant de poursuivre ma route en tant que « compagnon » sans être directement encarté. Je reste fidèle aux valeurs d’humanisme, de paix, de solidarité, de fraternité et de justice sociale et économique qui sont à mon avis partagées par un grand nombre de personnes, indépendamment des partis politiques. Les mouvements ou partis “dits de gauche” prennent une incroyable responsabilité devant l’histoire en ne cherchant pas à s’unir, et au contraire, en alimentant les divisions. Dès lors, oui, renversons la table ! L’initiative pour la présidentielle 2022 sera l’occasion de rassembler celles et ceux qui sont en colère, qui ne désarment pas, celles et ceux qui ne vont plus voter car n’accordant plus leur confiance aux partis ou déçus des politiques qu’ils ont conduites, des trahisons ou renoncements qui se sont succédé. Le peuple doit effectivement reprendre la main, inventer de nouvelles pratiques démocratiques pour retrouver le chemin des jours heureux.

Zouhyr, 27 ans

Je ne me déplacerai plus pour voter car je suis persuadé que ça ne changera rien. Les candidats qui se présentent sont déconnectés de la réalité. Ils ne traitent jamais les problèmes de fond, ne veulent pas changer les choses durablement. Ils sortent une ou deux lois pour espérer être réélu pour les 5 prochaines années.

Claude, 63 ans, sage-femme

Militante depuis 35 ans pour une naissance respectée et des conditions de bientraitance dans des maternités à taille humaine. Ce militantisme a été l’occasion de me confronter il y a quelques années aux violences policières avec pour résultat un bras blessé et des séquelles encore aujourd’hui. Depuis l’abolition de la peine de mort en 81, trop peu de lois, quels que soient les gouvernements, ont été votées pour valoriser la dimension d’humanité des citoyens. Je signe cet appel car participer à l’élaboration de cette initiative citoyenne m’évitera la tentation de l’abstention et me permettra de retrouver l’espoir d’une politique respectueuse de chaque citoyen et de son environnement.

Hugues, 45 ans

Engagé au quotidien dans la lutte contre le changement climatique, je n’ai jamais été très motivé par l’élection présidentielle, à chaque fois à rebours des enjeux qui comptaient à mes yeux. Et l’hyper-personnification des candidats et candidates m’a toujours paru en contradiction avec le rôle dévolu. Tout désabusé que j’ai pu être, la période présente me fait pourtant voir les choses différemment, et étonnamment beaucoup plus… positivement ! Les vrais sujets sont sur la table et je ne me sens plus isolé : je vois autour de moi une multitude de gens qui semblent prêts à s’accorder sur le socle d’une politique renouvelée, focalisée sur la lutte contre les inégalités et la destruction de nos biens communs. Et prêts à donner de la voix ! Le monde a changé ou bien c’est moi, peu importe : c’est une bonne nouvelle de ne plus se sentir seul et de pouvoir dire “nous” ! Mais une autre chose nous rassemble, c’est la défiance envers ces têtes d’affiches, ces candidats et candidates si nombreux censés nous représenter mais échouant à nous entendre lorsqu’on leur demande, depuis si longtemps, d’au moins faire bloc et de jouer collectif, de s’effacer derrière l’intérêt général. Quelle frustration ! D’un côté je vois un élan collectif, convergent, et de l’autre un processus électoral qui tend à nous faire diverger inexorablement. L’espoir qui me fait rejoindre cette initiative aujourd’hui est bien celui-là : convergeons ensemble, sur nos idées et désirs de futurs souhaitables, sans étiquettes qui ne font que nous éparpiller. Qu’est-ce qu’une étiquette face à la destruction du monde ? Mettons les au pied du mur. Qu’ils nous écoutent. Construisons un processus où ils retournent s’asseoir au fond de la salle et nous choisirons qui sera digne de porter nos voix pour cette fois vraiment tout faire pour ne pas se réveiller un nouveau lendemain de suffrage avec la gueule de bois.

Cyril, 19 ans, étudiant

2022 sera la première élection présidentielle où je pourrai voter. Et pourtant, j’ai déjà vécu trop de défaites. En 2017, j’ai été terriblement frustré car la victoire de la gauche était à portée de main. Puis dans l’entre-deux-tours, je me souviens avoir défendu le vote blanc, malgré mon dégoût du racisme, criant à tous ceux qui voulaient l’entendre qu’au bout du compte un Marine le Pen valait bien une Macron, et inversement. Que c’était les deux côtés d’une même pièce, et qu’on en avait marre de tirer à pile ou face avec nos vies et nos libertés. Le quinquennat qui a suivi ne m’a pas vraiment donné tort. Aujourd’hui, j’ai peur que les mêmes erreurs se répètent. Autour de moi, les jeunes semblent déjà blasés, dégoûtés de la politique politicienne. Beaucoup se disent désintéressés car impuissants, aphones car pas écoutés. Devant l’urgence sociale, écologique et politique, nous ne pouvons plus attendre une union miraculeuse des partis de gauche, nous devons la provoquer, et s’il le faut les prendre par la main.

Nathalie, 58 ans

Je vois les renoncements des politiques de gauche passées. Je vois aujourd’hui les progressistes s’invectiver sur des questions complexes (l’Europe, la laïcité, ..). Il est tentant de penser que « la gauche » ne veut plus rien dire. D’autant plus que, sur la défensive, les partis existants font n’importe quoi. Mais qui d’autre pour parler de justice sociale et de respect de la souveraineté populaire ? Quelle issue avons-nous à part nous recroqueviller encore et grossir le rang des abstentionnistes, laissant le champ encore plus libre aux politiques libérales ? Il faut bien une rupture. Dans la rue je ne suis pas contre. Mais dans les urnes quand c’est possible, c’est mieux.

Mathias, 23 ans, jeune diplômé ingénieur à la recherche de son premier emploi

Je m’intéresse assez peu à la politique de manière générale. Même si je surveille régulièrement l’actualité politique, je m’exprime rarement sur des sujets très précis, parce que je sens que je n’ai pas les connaissances. Mais je conserve toujours un esprit critique, ce qui fait de moi un gauchiste modéré (par manque d’investissement). Macron n’a pas été choisi, il a été élu par défaut d’une alternative forte et fédératrice de gauche. Je rejoins l’idée qu’une union de la gauche est nécessaire et qu’un choix par les citoyens est une bonne méthode. Je la pressens efficace. J’espère que cette initiative se concrétisera et permettra d’apporter une autre vision des élections présidentielles/législatives.

Jean-Paul, 59 ans, économiste

J’ai longtemps cru que les choses ne pouvaient se faire qu’au travers des partis, même si la démocratie doit rester une expression du peuple. Et je pense d’ailleurs qu’on y reviendra. J’ai même été candidat aux législatives pour le Pôle républicain. Maintenant, je ne suis plus nulle part car je vois les partis coincés et inefficaces. Pour 2022, j’ai peur d’avoir à me poser la question de l’abstention. Je suis accablé d’en être arrivé là. Seul un changement de méthode peut nous sortir de l’impasse.

Marie, 25 ans

Je me sens piégée par un système politique qui ne place pas l’humain au centre de ses préoccupations. J’espère ne pas avoir à choisir entre l’extrême droite ou Macron car l’un comme l’autre fait mal à mes convictions. Jouer sur la culpabilité pour nous forcer à voter Macron ne me convient plus.

Eliza, 59 ans, entrepreneure

Je tiens à participer activement à cette initiative franchement salutaire (comme d’autres, d’ailleurs). Eh oui ici, nous voilà toutes et tous inspirés d’un même élan ! Même si cela paraît extravagant de vouloir dépasser le mode de scrutin électoral actuel ! Ainsi, pour aller voter, on se ressaisit collectivement, on remobilise alors les voix de gauche – de toutes les gauches – sans ostracisme. (J’ajoute que je n’ai jamais milité dans une organisation politique, quelle qu’elle soit car je préfère mon indépendance.) Je suis sûre que notre démarche citoyenne a toute sa place maintenant. Il y en dans l’air un ras le bol du politique tel qu’exercé dans nos instances représentatives, c’est un fait. Alors, ça craint pour notre démocratie… Néanmoins, ces initiatives pré-électorales actuelles, ces mouvements spontanés, toutes ces manifestations citoyennes… témoignent d’une vitalité certaine dans notre société. C’est très sain, finalement ! Je préfère donc essayer, proposer et agir hors des sentiers battus, plutôt que voter nul à la prochaine présidentielle. Loin d’être désabusée ni résignée, un an avant ce p… de pari, j’aime me solidariser avec vous pour mieux nous sentir (ré)unis/unies. Et voir à l’horizon politique de notre pays une belle éclaircie.

Alice, 28 ans, doctorante

J’ai toujours voté, je n’ai jamais eu le sentiment d’avoir une voix. Je suis désespérée d’observer ce décalage insensé entre les valeurs partagées par tant de gens et celles qui s’expriment à travers le système politique. Je me suis engagée dans l’initiative parce qu’elle aspire à agir sur deux leviers qui me semblent fondamentaux. Le premier, l’expression et la représentation citoyenne, à travers une candidature ouverte à tous, l’expérimentation d’une démocratie participative entre signataires et la mise en pratique d’un système de vote intelligent. Le second, l’unification de la gauche autour des principes essentiels qui l’animent. Un mouvement qui, j’en suis certaine, constituera une élévation, et je l’espère lui permettra de s’attaquer aux problèmes qui comptent.

Gilles,

J’ai 64 ans. J’ai vu l’émancipation se dévoyer dans la con-sommation, j’ai vu le capitalisme industriel dériver dans les folies numériques de la finance, j’ai vu les discours se transformer en publicités mensongères, j’ai vu l’hyper-communication noyer les singularités, je vois l’argent aveugler les riches et pourrir notre société, j’assiste au dynamitage du service public et des acquis sociaux, je ne vois plus la voie lactée, j’ai vu des rêves jaunes électriques s’enfouir dans des têtes à coup de matraque. Je vois des solitudes confinées oublier la puissance du nombre. Je sais qu’il est temps de sortir de l’impasse du chacun pour soi, avant que les verrous ne se ferment définitivement. Nous devons simplement oser espérer en signant un appel, croire que le « je » s’articule sur le « nous », qu’ensemble nous pouvons refuser les cadres imposés ou pour le moins retarder le pire.

Véronique, 59 ans, bibliothécaire (Landes)

Militante du PCF dans les années 80, je m’en suis éloignée parce que j’ai ressenti un décalage entre la pratique et les discours. Mes convictions ont également changé avec le temps et le recul. Aujourd’hui, je pense que pour avancer vers une société plus solidaire, vers un monde plus égalitaire, il est nécessaire que chaque individu réagisse en pleine conscience. Pour ce faire, il faudrait aujourd’hui une alternative avec les forces, les expressions de chaque citoyen. Il faudrait pouvoir sortir du schéma classique d’un parti pour pouvoir rassembler tous ceux qui souhaitent devenir pleinement acteur.trice de leur avenir, de notre avenir. « Prenons la main » me semble une bonne initiative pour œuvrer dans ce sens.

Lucas, 31 ans, juriste et cadre territorial

Je vote assidûment depuis 2007 et n’ai pas eu une seule fois l’occasion, quelle que soit l’élection, de voter au 2nd tour… Je ne peux me résoudre à consentir à laisser un candidat prendre en main ma vie, limiter mes libertés individuelles, m’imposer sa vision, que si ces sacrifices servent un idéal commun et un intérêt réellement général. Cet objectif ne peut, à mes yeux, être atteint qu’en dehors des partis actuellement en place, partis se nourrissant exclusivement de l’exacerbation des différences au sein de la population. Pour la première fois, Prenons la main propose de dépasser les différences individuelles – objets de manipulations divisionnistes et électoralistes – dans le souci d’affronter au mieux les enjeux structurels actuels et futurs, de manière juste, concertée et transparente. C’est pourquoi je soutiens ce projet qui sera à même de se poser les bonnes questions et d’en tirer les solutions adéquates.

Pascal, 63 ans, retraité, metteur en scène, directeur de festival, acteur

Les appareils politiques, et particulièrement ceux de la gauche réformiste, sont aujourd’hui phagocytés par des personnes ambitieuses. Je suis particulièrement attristé par cette situation qui nous conduit toujours à une politique de consensus mou. Les lobbys, le Cac 40, les dirigeants de grandes entreprises, les actionnaires avec le soutien de leurs valets : politiques, policiers et le pouvoir de leurs médias dominants, bafouent nos 3 principes de démocratie citoyenne Liberté-Egalité-Fraternité. L’épisode Gilets Jaunes que j’ai suivi et auquel j’ai participé en est le témoignage le plus criant. Pour nos enfants, pour nos petits-enfants, nous devons lever une armée citoyenne pacifiste pour imposer la candidature d’une équipe indépendante de toutes corruptions et réellement au service de l’intérêt commun collectif et citoyen. Faire face aux menaces environnementales, s’attaquer aux privilèges des plus riches, redorer une image de la France très écornée à l’extérieur, lutter activement contre toutes les formes de corruptions, redéfinir une justice plus juste et plus égalitaire, reprendre le contrôle de la police et de l’armée, ouvrir les frontières plus grandes… voici le programme pour lequel je m’engagerais volontiers. Liberté-Egalité-Fraternité article premier de la déclaration universelle des droits de l’homme et devise de la République française doit être la ligne que nous devons suivre sans faux pas.

Ulf, 52 ans, élu (groupe écologiste) dans le 10e arrondissement de Paris et membre de A Nous La Démocratie !

La défense de la démocratie est notre dernier rempart pour assurer que la réponse à la crise qui vient inexorablement – climatique, environnementale et sociale – soit construite les pieds dans le respect des droits de l’homme, dans la solidarité, et dans la paix. Si nous lâchons la démocratie, les conséquences de cette crise seront gérées avec des barbelés et des mitraillettes, et dans un registre politique autoritaire, voire fascisante. C’est comme ça que j’ai commencé mon discours de fin de campagne électorale, avant d’atterrir dans mon premier mandat d’élu local. Mais cela n’est que le début. Désormais il faut se poser de très sérieuses questions par rapport aux institutions de la République et leur fonctionnement réel. Je m’attèle à l’ouverture radicale des processus politiques aux citoyen.ne.s, la concertation, les dispositifs de conventions, les referendums à initiative citoyenne (RIC), des constituantes, des États Généraux… Même sans reformes institutionnelles, on peut déjà travailler autrement, dans une nouvelle horizontalité, donnant effectivement le pouvoir réel à nos concitoyens. C’est sous ces conditions qu’on peut espérer qu’une nouvelle politique et des nouvelles institutions émergeront. Prenons la main, donnez-nous l’écharpe !

Louison, 21 ans

2022 sera mon premier vote à une élection présidentielle. Je souhaite que ce soit un vote de conviction et non un vote par défaut. Je n’attendais pas grand chose du quinquennat de Macron mais j’ai été particulièrement scandalisée par beaucoup de réformes mises en œuvre pendant ce mandat. Je ne peux que constater une forte défiance envers le monde politique alors que beaucoup de citoyen.ne.s se sentent concerné.e.s par les thématiques d’actualité. Ce constat me paraît d’autant plus alarmant que certains sujets comme le climat ne peuvent pas attendre. C’est pourquoi il me paraît urgent de construire une initiative qui fédère autant que possible sur ces enjeux brûlants. Sensibles aux problématiques écologiques, féministes et sociales, j’espère trouver dans cet appel citoyen une alternative plus humaine et représentative des électeur.rice.s au duel Macron – Le Pen annoncé par les médias.